Programmation conçue et présentée par Théo Deliyannis, en présence du cinéaste Cédric Gaul-Berrard
Le tourné-monté est l’acte conjoint de filmer tout en constituant au même moment le montage du bout de film tourné. Par là, le tourné-monté vise à un cinéma sans retouches une fois sorti de la caméra. Technique issue principalement des films de famille, qui étaient très rarement montés sur table, un grand nombre de cinéastes expérimentaux s’en sont accaparé. Soit pour créer une forme totalement inédite de montage, moins intellectuel, plus sensuel et pulsionnel, soit pour leur permettre de réaliser à moindre coût des trucages, des effets de montage, directement dans la caméra. Cette séance aura donc pour but d’aller d’un usage à l’autre, tout en montrant bien qu’il n’existe pas de barrière stricte entre ces deux usages.
Programmation conçue et présentée par Théo Deliyannis, en présence du cinéaste Cédric Gaul-Berrard :
VU PAR MON CHIEN de Charles Way, fichier, n&b et coul, sil, 1945-70, ext 5′
PLUS VENISE de Michel Nedjar, super8 sur fichier, coul, sil, 1990, 10′
FUGUES D’ÉTÉ : LA FAGE d’Alain-Alcide Sudre, 16mm, coul, sil, 1989, 7′
NOTES ON THE CIRCUS de Jonas Mekas, 16mm, coul, sonore, 1966, 12′
PROLEGOMENA de Cédric Gaul-Berrard, 16mm, coul, sil, 2008, 13′
VOLTE FACE de Laurent Berger & Laurence Barbier, super8 sur fichier, n&b, sil, 2000, 7′
CHROMO SUD d’Étienne O’Leary, 16mm, coul, sonore, 1968, 21′
Théo Deliyannis est cinéaste, programmateur au Collectif Jeune Cinéma, et étudiant. Il travaille depuis quelques temps sur le tourné-monté comme forme de montage et comme possibilité pédagogique.
Né en 1972 à Paris, Cédric Gaul-Berrard a déménagé en 1999 à New York, où il a découvert une pratique de cinéma proche de la sienne. Ses films, tournés avec une Bolex et montés dans la caméra, ont recours à un usage particulier de la temporalité filmique. Vitesse, surimpressions et matte painting sont ses modes de compositions principaux.
Espace en cours
56 rue de la Réunion 75020 Paris
m. Buzenval ou Avron