Samedi 11 juin,
performance live + séance de films expérimentaux
20h, performance PASSION FRUITDouble-projection Super 8, 10 min
Un couteau et des fruits, de l’eau troublée par le vent, une marche en noir et blanc, en couleur, en positif, en négatif.
Des synthétiseurs.Avec les images d’Éloïse Baille et la musique de BlasonÉloïse Baille
https://www.eloisebaille.comBlason :
https://blason.bandcamp.com/
https://soundcloud.com/blason-778915762
https://www.discogs.com/artist/7401907-Blason
21h, séance « DE LA FLEUR »Meshes of the afternoon, Maya DEREN et ALEXANDER HAMMID
1943 / 16mm / n&b / sonore / 14′ 00
Ce film se rapporte aux liens existant entre l’imaginaire et la réalité objective. Le film commence dans la réalité pour se terminer dans celle-ci. Entre-temps, l’imagination, présentée ici sous la forme d’un rêve, est intervenue. Elle s’empare d’un incident particulier et lui donne une importance considérable puis rabat le produit de ses circonvolutions dans la réalité. La protagoniste n’est pas victime d’hallucinations, dont le monde lui serait indépendant pour ne pas dire inconscient ; bien au contraire, elle est détruite par une action imaginaire.Tronco Luxurioso, Olivier BOUGNOT
1992 / 16mm / couleur / sonore / 12′ 00
Les paroles de ce film sont chuchotées en brésilien et en français et sont des fragments de textes de Clarice Lispector: Amour, dans les liens de familles et Agua Viva. La musique est d’Olivier Messiaen: Dans le jardin du sommeil d’amour…Parable of the tulip painter and the fly, Charlotte PRYCE
2008 / 16mm / couleur / silencieux / 3′ 50
Une fleur toxique ; un insecte métaphorique ; l’étendue d’un désir à travers les siècles. Le film est une quête philosophique enveloppée de couleurs vives et de lumière étincelante.
« La belle tulipe que j’ai cultivée a fini par m’envoûter – affliction endurée par l’artiste qui vient d’un autre espace-temps – mais notre dilemme a été partagé : succomber au luxe fugitif d’une telle beauté a fait naître l’angoisse (comme un rappel – une mouche) de la fugacité de la vie. »Sexe-Thym, Nathalie HARRAN
1992-1993 / Super 8 mm / couleur / silencieux / 0′ 45
Sexe-Thym, inspiré de L’origine du monde de Courbet. Le thym, plante labiacée, s’emmêle dans les poils et pose une question sur le bout des lèvres.Tulipe Aquatique, UNGLEE
1990 / 16mm / couleur / sonore / 5′ 15
« Ce film est en fait l’adaptation cinématographique d’une série de polaroïds que j’ai réalisée il y a quelques années et qui représentait, comme ici, des tulipes rouges horizontales sur fond noir. Pour des raisons pratiques – les tulipes que je souhaitais utiliser tardaient à arriver chez mon fleuriste – la musique a été composée et enregistrée avant le tournage. Cela a son importance, car le fait que je tourne en écoutant la musique qui allait accompagner les images a influencé et modifié la conception ainsi que le montage du film. Du coup, le résultat final diffère quelque peu du projet initial. »Daucus Buganvilia, Florencia ALIBERTI
2022 / 16mm / n&b / sonore / 5’
Daucus Buganvilia est une collection d’éléments naturels en contact direct avec la pellicule. Du lichen, des plantes sylvestres, des pétales séchés, des feuilles trouvées, rencontrent le support photochimique à travers une expérimentation de cinéma sans caméra qui découvre
la constitution infime de la matière. Une étude visuelle rythmée où se succèdent des motifs végétaux, des textures et des sensations révélant la nature dans ses détails les plus imperceptibles.Wax Experiments, Oskar FISCHINGER
1923 / 16mm / coul-n&b / silencieux / 9′ 00
« Fischinger dessina en 1921 un stand d’animation où il synchronisa l’obturateur de la caméra avec une lame coupante […] il créa l’imagerie en modelant en un bloc des formes avec de la cire et du kaolin de couleur. Ce bloc était ensuite introduit dans la machine tranchante, et à chaque nouvelle fine tranche correspondait une image du bloc pour la caméra.
On trouve une grande variété de motifs dans l’imagerie de ces séquences, qui vont de simples lignes en mouvement à des vagues de lignes parallèles, ondoyant à la surface de l’écran dans des flux latéraux souples et s’imbriquant dans des couches de mandalas, réminiscence de fleurs s’ouvrant et se fermant. Par-dessus l’une de ces fleurs, Fischinger a surimposé une animation de trois serpents qui se mordent la queue l’un l’autre, comme un triple ouroboros, suggérant que la «fleur» peut être la Rose Alchimique. » (William Moritz)The Garden of earthly delight, Stan BRAKHAGE
1981 / 16mm / couleur / silencieux / 1′ 50
Ce film (lié à Mothlight) est un collage de végétation de montagne. Comme son titre l’indique, il s’agit d’un hommage (mais aussi d’un dialogue avec) à Bosch. Hommage au Tangled Garden de J.E.H. MacDonald et aux peintures de fleurs d’Emil Nolde.
rdv le 11 juin à 20h
à l’Espace en cours
56 rue de la Réunion
75020 Paris
Entrée à 6 euros