ALVARIUS B. (us)
C JOYNES (uk)
QUENTIN DUBOST (fr)
@ESPACE EN COURS
56, rue de la Réunion
75020 M° Avron/Buzenval
8€
20:30
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ALVARIUS B. (us)::
avec son frère – (Sir) Richard Bishop – et le batteur-multi-instrumentiste Charles Gocher, (R.I.P.),
Alan Bishop (aka Alvarius B.) fut
SUN CITY GIRLS,
l’un des combos les plus
extravagants, improbables et indispensables de l’underground US, dès le début des années 80s.
Costumés et souvent maquillés sur scène, incorporant à leurs chevauchées de guitares débridées des éléments de rock psyché, free jazz, surf, manipulations de bande, « musiques du monde » et mélo-déclamations inspirées par la poésie Beat, leurs concerts prenaient souvent un aspect quasi rituel, incantatoire, entre théâtre kabuki, freak show & performance dada.
Leur fascination pour les cultures d’Asie du Sud, d’Amérique du Sud, du Moyen-Orient et d’Afrique s’est prolongé au-delà de l’existence du groupe, sous forme d’un label, co-fondé & co-dirigé par Alan, le fameux SUBLIME FREQUENCIES, voué à « révéler les faces sonores cachées d’un pays, à travers les musiques traditionnelles ou actuelles, des films, des enregistrements de rue, des programmes radio et toutes sortes d’expressions orales (chantées ou parlées) » (Ôrkhestra).
http://www.chronicart.com/webmag/article.php?id=1417
http://www.sweetandsound.co.uk/2010/02/interview-founder-of-sublime-frequencies-alan-bishop/
Solo, Alan Bishop enregistre & performe en tant que UNCLE JIM & surtoutALVARIUS B., composant sa propre version d’une Americana sombre, gothique, démoniaque et hallucinée.
Son premier album sorti en 2006 compile une trentaine d’enregistrements épars, réalisés entre 1981-1989 sur divers magnétophones portables – dans la veine d’un John Fahey ou d’un Robbie Basho, très dynamiques et très lo-fi.
« Thirty-two instrumental acoustic guitar excursions into a realm of weird lo-fi rustic beauty that sketch retro-portraits of several folk guitar styles, some which may never have existed before. From abrasive to delicate, these lucid antique paintings with acoustic guitar employ Appalachian polyrhythms, dark melodies, flamenco thrash, alien tunings, pseudo eastern drones, cinematic backroad twang, and other hybrid ideas not easily described. This record is a folk drifter classic » (Forced Exposure)
Brillant guitariste donc – dont l’énergie dissimule parfois un brio n’ayant rien à envier (au contraire…) à celui – un peu plus reconnu – de son illustre frère, il est aussi
un showman exceptionnel, charismatique et facétieux, subjuguant par sa verve de conteur, spécialiste d’histoires tordues, un brin macabres et rentre-dedans.
Chanteur – tantôt lyrique tantôt narquois – doté d’une voix puissante, expressive (voire expressionniste), doublé d’un excellent song-writer (de la trempe d’un Syd Barrett ou d’un … Tom Waits – on pense aussi à « un peu » moins connus Danny Cohen ou Bob Drake ou encore à Johnny Frusciante dans sa phase lo-fi post-héroïnomane…), avec un don particulier pour des chansons exubérantes à l’humour grinçant et à la beauté vénéneuse et sublimement déglinguée, il s’adonne aussi volontiers à l’exercice de la reprise (John Barry, Brian Wilson ou Ennio Morricone – dont il est un fin connaisseur – cf. son anthologie « Crime & Dissonance » chez IPECAC).
Son dernier album « Baroque Primitiva » (2011), sorti en LP initialement en seulement 300 exemplaires, épuisé dès les pré-commandes, a fini par être ré-édité en CD
et est tout aussi indispensable que les deux précédents.
http://www.youtube.com/watch?v=YGy0YZI_BP4
http://www.youtube.com/watch?v=ndI8iJeSe_M
http://www.youtube.com/watch?v=ilI2jS2WkWc
http://www.blastitude.com/15/pg3.htm
C JOYNES (uk)::
Ce guitariste originaire de Cambridge a développé une technique, précise et puissante, de fingerpicking qui, tout en rappelant le country-blues et le ragtime traditionnels, sert à explorer d’autres traditions mélodiques: la chanson folk anglaise, la musique d’Afrique du Nord et de l’Ouest p.ex. en y incorporant des éléments de la musique classique Indienne, ou encore les musiques « impressionnistes » de tradition classique européenne.
Avec cinq albums à son compte (publiés chez Bo’Weavil, The Great Pop Supplement et Immune), ou morceaux épars sortis par Rough Trade, Tompkins Square ou Blackest Rainbow, il a partagé l’affiche avec Alasdair Roberts, A Hawk and a Hacksaw, Jack Rose, Josephine Foster, Sunburned Hand of the Man, James Blackshaw, Sir Richard Bishop ou Steffen Basho-Junghans.
‘An outstanding guitarist‘ Andy Kershaw, BBC Radio 3
Et voici ce qu’en dit Bruce Russell (The Dead C, A Handful of Dust, Corpus Hermeticum):
‘Joynes wants to take a slice of our collective instrumental past and drag it rudely into the future to see what it will do there: archaeology in the best sense, bringing old stuff out of the ground to see how these things glint as that light strikes them. As much Conlon Nancarrow and Ali Farka Toure as Blind Lemon Jefferson, the compositional mind at work here can take apparently disparate threads of modernism and ethnic tradition and treat them as though they were all archaic blues styles learnt from dusty 78s. Joynes isn’t engaging with tradition first hand, he’s engaging with it as filtered through previous generations of engagement and interpretation. This is ‘race music’ in the best sense, inherently half-bred and possessing no purity other than that of the spirit.’ (The Wire)
http://www.boweavilrecordings.com/joynes.html <http://www.boweavilrecordings.com/joynes.html>
http://soundcloud.com/cwkjoynes1 <http://soundcloud.com/cwkjoynes1>
http://vimeo.com/6363432
http://www.youtube.com/watch?v=uYsV8HcaWL4&feature=related<http://www.youtube.com/watch?v=uYsV8HcaWL4&feature=related>
http://www.boweavilrecordings.com/joynes.html
http://workandworry.com/?p=3399
QUENTIN DUBOST (fr)::
« Crooner aphone, jazzman raté, guitarrero paresseux, rocker timide… il n’est pas question de perfection, mais de quelques airs chantés comme il peut et joués comme il veut »
http://www.youtube.com/watch?v=Rr4CA5uo73o
http://www.youtube.com/watch?v=LTW6ddA2zIE